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ANAÏS GOURNAY

COMPAGNIE CONTRE FEU

 

Anaïs Gournay a co-créé la compagnie CONTRE-FEU avec Louise Arcangioli après avoir été diplômée en 2020 de L’ENSAD de Montpellier.

Invitée en résidence en 2024, elle est accueillie à nouveau pour une résidence de cinq semaines à Grasse en août 2025 pour poursuivre l'écriture de sa pièce Exercice d'imagination #1 : au bord de parler  (titre provisoire).

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Anaïs Gournay

 

Après avoir brièvement évolué à haut niveau dans le basket, elle intègre l’Actéa (Caen) en 2010 où elle travaille surtout l’improvisation. En 2017 elle intègre l’ENSAD de Montpellier. Elle y travaille en tant qu’actrice notamment avec Alain Françon, Aurélie Leroux, Stuart Seid, Pascal Kirsch, Jean François Sivadier, Gildas Milin, Bérangère Vantusso, Marguerite Bordat.

En 2020 elle co-crée sa compagnie, Contre-Feu, avec Louise Arcangioli. Lauréates Françaises du dispositif d’accompagnement Cluster, elles produisent leur premier spectacle Ce qu’il me reste, au Printemps des comédiens en 2021. Depuis sa sortie d’école elle travaille notamment avec Emanuelle Noblet. Elle est aussi Talent Adami théâtre 2021, rencontre et joue sous la direction d’Emilie Rousset et Louise Hémon. Depuis elle est artiste associée de l’Adami. On a aussi pu la voir dans Petit Pays de Gaël Faye, mis en scène par Frédéric R Fisbach. Cette année elle est narratrice de son premier opéra L’olympiade des olympiades, d’Éric Oberdorff. Elle travaille aussi pour la prochaine création de Céline Champinot, le Mauvais sort. Et pour continuer de faire ses classes de mise en scène, elle monte Les Prétendants, de Jean-Luc Lagarce, avec la troupe amateurs du CDN les 13 vents. En 2024, la compagnie se restructure et elle en prend seule la direction.

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« Le dispositif théâtral est pour moi une représentation possible de la société. En ce sens, il me semble obligatoire d’exercer mes yeux à observer et analyser à quelle société particulière nous avons à faire. Par quels drames sont traversés ces humains et quelles formes donner à leurs maux ? Par quels prismes attraper quelle histoire ? Quels angles morts dans cette histoire ? Comment parler de la politique ?
Prendre appui sur une fiction ? Et laquelle ? Quelles mises en perspectives des signes ? Quels silences ? Quelles sont les structures que nous établissons pour parler des rapports humains que nous voulons représenter ? Tous nos choix de formes de jeux disent, je crois, notre rapport au monde autant que ce de quoi nous les remplissons. Cet intérêt des formes n’est pas pour ma part une volonté d’intellectualiser les spectacles mais plutôt une volonté de les situer, de les inscrire dans une histoire, une dimension, qu’elle soit politique, philosophique ou sociale. C’est donc dans cette exigence de forme que je veux inscrire ce spectacle.

 

Je voulais travailler autour des causes de dépolitisation de la pensée. Ainsi j’ai inscrit le mouvement de cette pièce dans un parcours possible de re-politisation d’une psyché : celle de Cham.

 

Quand la colère, l’injustice, le découragement face au monde ne forment plus qu’un magma confus, par quel bout commencer pour éclaircir l’horizon ? Comment ne pas céder à l’indifférence de l’impuissance ? Cham, presque malgré elle -comme une force immanente surgit- s’empare de ces questions et émet sur une onde encore inconnue les tâtonnements de sa révolte. Elle parle depuis la nuit, avec ce qu’elle regorge de folie, mais aussi avec ce qu’elle permet d’espoir de mise en action concrète. Elle crée un podcast adressé à celles.x qui souffrent, comme elle, confusément. « Ceci n’est pas une fiction, c’est un exercice de croyance », dit-elle. De croyance en sa propre puissance, pour commencer, celle qu’elle regagne en parlant, en transformant ses angoisses en mythe dont elle devient malgré elle l’anti-héroïne maudite. Ce podcast est un parcours dans la pensée de Cham, de la confusion à l’affirmation, elle tâtonne, coupe, trafique des voix : elle défait peu à peu ce qui l’entrave. Cet été-là, elle se rappelle d’une malédiction familiale trop entendue depuis l’enfance : le « Mythe de Cham ».
 

Le podcast lui servira à décortiquer ce mythe, pas en tant qu’histoire familiale dysfonctionnelle, mais en tant que système d’oppression. À mesure que la pièce se déroule, d’autres voix reviennent à sa mémoire: des souvenirs d’enfance aux discours politiques, des amis oubliés aux ennemis récurrents, elle dialogue avec ces invisibles, les interviewe, leur répond, les questionne. »

Anaïs Gournay

DISTRIBUTION

Écriture et mise en scène voix off et apparition : Anaïs Gournay
Avec : Mélanie Martinez Liense, fin de distribution en cours.
Scénographie : Élie Barthes
Création lumière et régie générale : Jason Razoux

Création son et régie plateau : en cours

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